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3.2. Les arts graphiques

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Introduction

Il existe un peu plus de 150 commissions paritaires en Belgique. Celles-ci ont pour but d’apporter à chacun des travailleurs d’un secteur d’avoir des conditions spécifiques aux activités des entreprises du secteur.

Le secteur vers lequel cette étude s’oriente concerne le secteur de l’imprimerie, des arts graphiques et des journaux.

Après l’analyse de l’environnement des petites et moyennes entreprises en Belgique et en Europe, nous allons nous rapprocher de l’entreprise en analysant son secteur, les entreprises présentes dans ce secteur, les différents types d’activité,…

Définition

Les arts graphiques sont définis comme l’ « ensemble des procédés techniques (écriture, dessin, peinture, gravure, sculpture et photographie) permettant la conception visuelle ou la présentation d’une oeuvre artistique. Elles peuvent être produites dans un but purement artistique ou encore industriel voire commercial »(16). Dans le cas de la recherche, l’accent sera plutôt mis sur le côté commercial, voire industriel.

L’imprimerie est définie comment étant « l’ensemble des moyens permettant de matérialiser et de multiplier les signes et les messages graphiques »(17).
Le terme « imprimerie » a été remplacé par les « arts graphiques » car le premier terme était trop générique.

Différents types de production de masse

Les techniques de production en matière d’impression sont très différentes en fonction des travaux à effectuer. Dans le secteur de l’imprimerie, il existe l’impression offset, l’héliogravure, la flexographie, la sérigraphie, etc. Chaque type d’imprimante est spécialisé dans la confection d’imprimés particuliers et dans une vitesse d’impression particulière.(18)

L’imprimerie Bietlot est spécialisée dans l’impression offset, que l’on nomme également l’impression plano. Cela signifie que ce procédé imprime feuille par feuille pour une qualité d’impression supérieure. En termes de chiffres, cela représente un tirage de 9 à 12 mille feuilles à l’heure au rendement maximal des machines.

L’impression des journaux quotidiens ne peut pas se permettre d’utiliser ce type d’impression étant donné le court laps de temps dont ces imprimeries disposent.

Les différentes productions de masse sont caractérisées par des contraintes concurrentielles complètement différentes. Une imprimerie spécialisée dans l’impression de quotidiens ne sera pas soumise aux contraintes des imprimeries basées à l’étranger dont la main d’oeuvre est moins chère. En effet, la proximité de l’entreprise par rapport à son lieu de livraison est capital vu les délais très courts entre la production et la livraison.

Dans le cas de l’imprimerie Bietlot, les travaux à effectuer disposent d’un délai plus long de production. Cela implique que la concurrence des imprimeries d’autres pays est beaucoup plus forte étant donné que la proximité n’est plus un facteur contraignant entre le producteur et le lieu de livraison.

Pour contrer ces menaces, l’imprimerie doit miser sur une stratégie fondamentalement différente et se distinguer par la rapidité mais surtout par la qualité. Même si le lieu de proximité reste un mince avantage, la société doit miser sur ces derniers facteurs et organiser ces prix en fonction des déplacements.

Particularité du secteur 130(19)

La commission paritaire des arts graphiques connait une diminution importante du nombre d’employeurs. Comme nous l’avons signalé, la concurrence est très intense dans ce secteur.

Selon xxxxxxx, en charge de l’organisation de la production à l’imprimerie Bietlot, « la création de l’Union européenne a permis à la concurrence d’être de plus en plus présente et provoque une diminution des commandes. Les entreprises belges de ce secteur doivent tenter de s’aligner sur les prix du marché européen alors que les conditions de travail et de rémunération ne sont pas accordées »(20).

Par conséquent, il existe des travaux à effectuer qui n’engendrent aucun bénéfice mais sont honorés afin de garder le client. Une pareil situation génère des faillites dans les entreprises les plus fragiles du secteur et condamne les plus grosses sociétés à pareil scénario.

Comme nous le confirme le graphique ci-dessous, le nombre d’entreprises est en constante diminution et a subi une diminution plus importante lors de la crise de 2008.

Nombre d’employeur dans l’industrie graphique(21)

Nombre d’employeur dans l’industrie graphique

L’innovation technologique et les compétences des travailleurs, engendrant la qualité et la rapidité de la prestation, sont des atouts majeurs pour permettre aux entreprises belges du secteur d’avoir une longueur d’avance sur les concurrents européens jouant principalement sur le prix des prestations.

16 L’ART GRAPHIQUE, [en ligne]. https://sites.google.com/site/lartgraphique/definition. (Consulté le 1 avril 2013).
17 TWYMAN, M.,L’imprimerie : Histoire et techniques, ENS Editions, 2007, p.9.
18 INDUSTRIES GRAPHIQUES, Procédés d’impression et matières premières. Consultable sur http://elisabeth.fays.pagesperso-orange.fr/cours/Cours_PDF/ProcedesImpression.pdf
19 FEBELGRA, Les chiffres clefs du secteur graphique en 2011, 2012, Bruxelles
20 Interview de SALME, A., Chargé de l’organisation de la production à l’Imprimerie Bietlot, le 05 mars 2013.
21 Idem p. 29

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