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2.2 Généralité sur l’imagerie médicale

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Selon MOGHRANI Arezki et AZZOUG Zoubi ; mémoire de licence en informatique ; « conception et réalisation d’une application de suivie des patients dans un établissement hospitalière » ; Université Abderrahmane mira-Bejaïa ; Bejaïa en Kabylie , Algérie ,promotion 2008/2009 ) Plusieurs évolutions majeures ont marqué la pratique médicale. L’accroissement des connaissances médicales est explosif et l’augmentation du nombre de paramètres nécessaires à la prise en charge des patients se fait en parallèle. Le développement ininterrompu de nouvelles méthodes d’investigations comme les techniques d’imagerie, les explorations fonctionnelles ou les techniques dérivées du génie biologique contribue à cette augmentation des connaissances. Il devient de plus en plus difficile, pour un médecin, de maîtriser les connaissances nécessaires à la pratique des soins, voire simplement d’y accéder en temps utile.

Pour le Professeur Patrice Degoulet et Professeur Marius Fieschi , Traitement de l’information médicale , Méthodes et applications hospitalières , France , 1991 ) Les maladies chroniques occupent une place croissante dans l’activité médicale et la durée moyenne de surveillance des patients augmente régulièrement. La probabilité pour un patient donné d’être suivi par un seul médecin est quasi nulle. La prise en compte de l’évolution d’un malade demande un effort de synthèse toujours plus important.

La prise en charge des patients n’est plus le fait d’un médecin isolé ou d’un nombre réduit de médecins mais d’une équipe de soins partageant des ressources et des compétences complémentaires. Le dossier du patient doit être immédiatement accessible et communicable aux différents membres de l’équipe de soins.

C’est ainsi que les autorités, les médecins et les autres partenaire de sante au CHUK prennent progressivement conscience des contraintes économiques et éthiques qui viennent peser sur le développement des techniques manuels, en même temps que des risques engendrés par l’apparition de thérapeutiques plus efficaces mais aussi plus dangereuses. Le nombre, la richesse et la complexité des techniques peuvent avoir des conséquences négatives sur le développement de la médecine et de sa pratique et amener des coûts de plus en plus difficiles à supporter pour l’hôpital universitaire de KIGALI et Actuellement le CHUK dispose des logiciels permettant de gérer les patients et les logiciels des autres activités de l’Hôpital tel que l’ OPEN-CLINIC pour la gestion des patients et traitements des patients ,SAGE-COMPA pour les actives financiers ,SAGE-PAIE pour le payements ,gestion des congés et autres activité en rapport avec la gestion des ressources humaines au CHUK , SAGE-GESCOM pour la gestion des stockées , GMAO (Gestion de la maintenance assiste par un ordinateur ) pour la gestion de la maintenance des équipements du CHUK ainsi que SAGE-IMMO pour la gestion des immobilisations.

C’est dans ce cadre qu’en appliquant un logiciel de gestion d’imagerie médicale au CHUK vise à développer des méthodes et des outils pour faciliter le traitement rationnel du patient, rapidité et fiabilité des informations sur l’imagerie médicale, c’est-à-dire l’amélioration directe ou indirecte de la qualité des soins. Mémorisation, communication, aide à la décision et évaluation représentent les mots clés de cette recherche.

La mémorisation concerne tout particulièrement les données des patients, stockées dans les dossiers médicaux et les connaissances médicales de nature pratique comme les protocoles de prise en charge de problèmes médicaux individualisés, ou plus générales.

Elle concerne également la connaissance de l’environnement de travail comme les ressources humaines ou matérielles disponibles à un moment donné ou le cadre juridique de l’activité de soin. L’accessibilité, la fiabilité et la pertinence des données concernant un malade ou les connaissances nécessaires à la prise de décisions conditionnent la qualité des soins.

L’activité médicale suppose un effort de communication. La mémorisation des informations nécessaires à la prise de décisions n’a de sens que si les informations stockées sont accessibles immédiatement par l’ensemble de l’équipe de soin.

L’aide à la décision par ordinateur a longtemps été considérée par la communauté médicale comme relevant du strict domaine de recherche, par opposition aux possibilités bien assimilées de mémorisation et de communication. Il est vrai que l’enthousiasme initial suscité par la réalisation des premiers systèmes experts a fait rapidement place à une vision plus tempérée de la décision assistée par ordinateur. Cette modération n’est pas toujours justifiée aujourd’hui. Des méthodes simples d’aide à la décision, comme des alarmes déclenchées automatiquement par la mise à jour d’un dossier médical, ont rapidement fait la preuve de leur utilité. Les indications des systèmes experts ont pu être mieux précisées et surtout leur complémentarité avec des techniques plus classiques basées sur l’exploitation statistique ou probabiliste de bases de dossiers médicaux bien mise en évidence.

Les contraintes économiques mais aussi l’éthique professionnelle imposent la mise en oeuvre de procédures d’évaluation répondant à cet objectif peuvent prendre des aspects très divers comme par exemple l’analyse du contenu informatif ou décisionnel de données médicales, l’évaluation de procédures diagnostiques et thérapeutiques utilisées en routine ou l’évaluation de nouvelles technologies.

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