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1/ Un vaste réseau d’associations

ADIAL

Les demandeurs d’emploi ne disposent pas seulement des organisations étatiques
comme l’ANPE pour trouver de l’aide pour aller vers l’emploi. Plusieurs associations,
notamment l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (ADIE), France Initiative
réseau, France Active, ou le réseau des Boutiques de Gestion se sont mises en place pour
répondre aux questions des demandeurs d’emploi et les accompagner quand ils souhaitent
créer leur entreprise. Ces associations sont composées de salariés et de bénévoles qui
s’engagent dans l’aide à la création d’entreprise. Elles suivent le créateur tout au long de la
concrétisation de son projet puis continuent au début de son activité. Elles jouissent d’une très
bonne implantation territoriale et locale. Ces associations peuvent également « sous-traiter »
leur action de conseil en faisant appel à des cabinets de conseil privés spécialisés dans l’aide à
la création, à l’image des cabinets Créa en Rhône Alpes, cabinets qui sous-traitent également
avec les acteurs publics comme l’État, la région…. Cette proximité avec le créateur permet à
ces réseaux associatifs d’être à leur écoute, offre également la possibilité de s’adapter au
contexte économique et aux acteurs locaux (aides du département, de la région…). C’est
grâce à tous ces atouts qu’elles sont aujourd’hui prescripteurs de la micro-assurance
d’Entrepreneurs de la Cité. Elles ont ainsi pour mission d’envoyer les créateurs vers
l’association Entrepreneurs de la Cité pour que l’offre de micro-assurance leur soit proposée.
Il nous est ici nécessaire de procéder à une présentation de ces associations partenaires.
France Initiative Réseau
Créé il y a 20 ans, France Initiative a pour mission d’organiser une collaboration entre
les collectivités, les opérateurs institutionnels et les entreprises pour créer un environnement
favorable à la création d’entreprise.
Son réseau est constitué de Plates-formes d’Initiative Locale (PFIL) dont le métier
principal est d’une part, la mobilisation de fonds pour financer, sous forme de prêts sans
intérêt ni garantie, la création d’entreprises ; et d’autre part la mobilisation de compétences
économiques locales pour le parrainage des créateurs et
l’accompagnement de l’entreprise en création. Les PFIL sont nées d’une
initiative locale s’appuyant sur les partenaires, public et privés, qui
font la vie économique et sociale (chefs d’entreprise, élus et
responsables consulaires…). Les PFIL sont naturellement en phase
avec les spécificités des territoires. Elles peuvent choisir leur mode d’organisation à différents
échelons (pays, agglomération, département, région…) en fonction des besoins auxquels elles
doivent répondre (outils de financement complémentaires, relations avec les entreprises…).
Elles peuvent aussi modifier leur champ d’intervention et les publics visés en fonction de
l’évolution du contexte socio-économique.
Le réseau France Initiative est le premier réseau associatif d’appui et de financement
de la création d’entreprise. France Initiative fédère aujourd’hui 236 plates-formes réparties
dans toute la France, y compris dans les départements d’Outre-Mer. Il s’appuie sur 700
salariés et 12 600 bénévoles qui oeuvrent au sein de France Initiative et de ses plates-formes
d’Initiative Locale.
En 2006, le réseau France Initiative a accueilli et orienté 45600 projets. Sur 13600
projets présentés en comité d’agrément, 12200 ont reçus un financement. L’association a
également réussi à mobiliser 14100 aides financières pour les créateurs et les repreneurs.
L’action de FIR a généré la création de 26400 emplois en 2006.

France Active

L’association France Active a été créée en 1988 sous l’égide de la Fondation de France
par la Caisse des dépôts et Consignations, l’agence nationale pour la création d’entreprises, le
Crédit Coopératif, la Fondation MACIF et des organisations caritatives.
France Active a créé, continue à créer et fédère un réseau de Fonds Territoriaux qui
ont pour mission de lutter pour l’insertion par l’économique en apportant aux porteurs de
projets un accès au crédit, une expertise et un soutien financier qui se
matérialise par des garanties sur emprunts bancaires et apports en fonds
propres. Les Fonds Territoriaux ont trois missions principales, le
financement des projets tout d’abord, la mise en réseau des partenaires
techniques sur le parcours de création et enfin le développement des
partenariats bancaires locaux.
France Active met également en place des partenariats avec l’État de
manière à apporter ses compétences spécifiques au plus près des orientations générales
définies par l’État en matière de lutte contre l’exclusion. Les partenariats nationaux sont
négociés de façon à induire des partenariats locaux avec les Fonds Territoriaux. France Active
a également développé des partenariats avec des banques, avec les réseaux d’insertion par
l’économique, avec les réseaux de la création d’entreprises, avec les Fondations d’entreprises
impliquées dans le développement de l’emploi et de l’insertion.
Le réseau France Active est constitué d’une tête de réseau et de 38 fonds territoriaux
répartis sur l’ensemble du territoire. Le réseau s’appuie sur plus de 280 salariés et plus de 800
bénévoles.
En 2006, France Initiative a accueilli 17337 porteurs de projets, a expertisé 7542
projets et a mis en place 3929 concours financiers. Cette action a permis la création ou la
consolidation de 12925 emplois, ce qui correspond à plus 30 % de créations/consolidations
par rapport à 2005.

Le Réseau des Boutiques de Gestion

Créées en 1980, les Boutiques de Gestion accompagnent les créateurs d’entreprises de
l’émergence du projet jusqu’au suivi de l’entreprise deux ans après la création. Elles prennent
en compte le projet dans sa globalité de sa formalisation à sa pérennisation.
Les boutiques de gestion constituent un réseau d’entités locales. Les compétences des
Boutiques de Gestion sont multidisciplinaires, techniques et humaines. Elles ont pour mission
d’identifier les aides techniques et financières adaptées au projet et aident à mobiliser les
ressources pour démarrer et développer l’activité. A l’échelle locale, des Unions régionales
portent la politique et la représentation des Boutiques de Gestion afin d’organiser les synergies
les plus efficaces avec les acteurs locaux, pour une aide la
plus adaptée possible.
Le réseau des boutiques de Gestion est marqué par une
forte implication territoriale. Il compte 400 implantations dans 22
régions et 82 départements. Il compte enfin 5 implantations dans
les DOM. Ce réseau compte 850 conseillers salariés et s’appuie sur 750 bénévoles.
Considérant qu’il s’agit d’une condition essentielle pour responsabiliser les créateurs
d’entreprises et optimiser leurs compétences, les boutiques de gestion proposent également
des formations individuelles ou collectives aux créateurs qu’elles accompagnent. Ainsi, en
2006, 9 593 créateurs ont bénéficié de formations sur des disciplines comme la gestion et la
comptabilité, le marketing et l’action commerciale, les aspects juridiques, fiscaux et sociaux
de la création.
Depuis leur création, plus de 116 000 entreprises ont été créées ou reprises avec l’aide
des Boutiques de Gestion, ce qui a abouti à la création de 160 000 emplois. En 2006, avec les
Boutiques de Gestion 11 778 entreprises ont été créées ou reprises et 14 134 emplois ont été
générés. Le taux de pérennité à 3 ans des entreprises suivies par les boutiques de gestion est
de 75 %.

L’ADIE

Fondée en 1989 par Maria NOWAK, l’Adie est une association qui aide des personnes
exclues du marché du travail et du système bancaire classique à créer leur entreprise et leur
propre emploi grâce au micro-crédit.
Toutes les personnes au chômage ou au RMI, exclues du système bancaire classique et
désireuses de créer leur propre emploi peuvent s’adresser à l’une des antennes locales de
l’Adie. L’Adie dispose de 380 antennes locales en France métropolitaine et dans les DOM
TOM. L’Adie s’appuie sur 335 salariés et plus de 1000 bénévoles pour remplir sa mission.
Cette association aide tout type de projet. Les
critères de décision quant à l’octroi du prêt sont la
viabilité du projet, la capacité et la détermination
du porteur de projet. Une fois le projet jugé faisable,
l’Adie met en place le dossier de financement.
Le taux de pérennité des entreprises financées est de 64 % après 2 ans d’existence. Ce
taux est sensiblement identique à celui de la moyenne nationale pour la création d’entreprise.
Le taux d’impayés est d’environ 6,8%.
L’activité est en croissance constante depuis sa création. Un peu plus de 6 740 prêts
solidaires ont été délivrés au cours de l’exercice 2005 et ont permis la création de 5 891
entreprises et près de 7 069 emplois. En 2000, seuls 2844 prêts avaient été accordés. En 1995,
l’Adie n’avait accordé que 698 prêts. Le nombre de prêts accordés a donc été pratiquement
multiplié par 10 en dix ans.

L’AGEFIPH

Créée en 1987, l’Agefiph (Association chargée de gérer le fonds pour l’insertion
professionnelle des personnes handicapées) est une association privée au service des
personnes handicapées et des entreprises. Elle leur apporte des aides et des conseils ainsi que
l’appui d’un réseau de prestataires sélectionnés par ses soins.
L’Agefiph effectue une mission de service public qui s’inscrit dans le cadre d’une
convention signée avec l’État. Dans le cadre de cette mission, elle ne reçoit aucune subvention
de l’État. L’Agefiph gère les contributions financières versées par les entreprises de vingt
salariés et plus soumises à l’obligation d’emploi des personnes handicapées, soit 440 millions
d’euros en 2006. Depuis sa création, l’Agefiph a redistribué la totalité des fonds collectés, soit
4 milliards d’euros.
En 2006, l’Agefiph a conduit plus de 231 000 interventions en direction des personnes
handicapées et depuis sa création en 1987, les actions conduites par l’Agefiph ont permis de
multiplier par dix le volume annuel des recrutements de personnes handicapées. Au cours de
cette même année, l’Agefiph a aidé 2707 personnes à créer leur entreprise Les financements
engagés par l’Agefiph au titre de l’année en 2006 s’élèvent à 410,8 millions d’euros, soit une
augmentation de 8% par rapport à 2005.
Enfin, l’Agefiph a conclu une convention avec le distributeur de micro-assurance
Entrepreneurs de la Cité prévoyant la prise en charge des cotisations d’assurance par
l’Agefiph pendant trois ans

19 Étude « Les incidences de la réforme de l’usure sur les modalités de financement des PME » consultable à
l’adresse suivante : http://www.banque-france.fr/fr/publications/telechar/bulletin/etu157_1.pdf

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