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1) LA SITUATION ECONOMIQUE ACTUELLE POUR LES RESTAURATEURS ET METRO

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Très vaste et considérant ma période d’intervention, je me contenterai d’étudier la situation économique actuelle. Le mensuel Resto Pro de Juillet/Aout 2012 me servira de support.

« La restauration est dans le rouge ! » Voici comment le mensuel titre son article page10. Il s’appuie sur la publication de Gira conseil, qui a déposé son premier bilan de l’année 2012. « Force est de constater que le premier quadrimestre de l’année se solde par un recul du chiffre d’affaires de 5 à 8 %, selon les segments de marché de la consommation alimentaire hors domicile (CAHD). » Gira Conseil remarque que les fréquentations des établissements à période comparable décrochent fortement. Janvier et Février ont eu du mal à redémarrer, avec des niveaux d’activités oscillant entre +1% et -2%. Grace à sa météo positive, le mois de Mars est repassé en positif allant de +2% à +6% et ce, particulièrement pour la vente au comptoir au détriment du service de table. En revanche, Avril et Mai, ont été qualifiés comme très mauvais par les acteurs du secteur. Pour preuve, le chiffre d’affaires à période comparable décroche de -7% à-15%. « Bref, les indicateurs repassent au rouge et de façon assez brutale depuis fin Mars 2012 ». Gira Conseil explique cette situation par de multiples causes : moral des ménages au plus bas, pouvoir d’achat 2011 révisé à la baisse par l’INSEE, attentisme dû à la période électorale, montée du chômage, hausse du temps d’épargne. Gira Conseil soulève que le service à table a été le premier touché par ces nouveaux comportements, c’est désormais le tour de la vente au comptoir. « Les français poursuivent le décalage de leur consommation le vers le bas. Désormais, on retrouve des fréquentations en hausse, mais des tickets moyens en baisse ». Prise en étau entre l’augmentation des charges et la régression du ticket moyen, la filière doit envisager de profondes mutations pour réduire ses couts sans nuire à la qualité de son offre.

Cette baisse de la consommation à l’extérieur des ménages à une répercussion sur notre activité. Comme l’annonce Pascal Gayrard directeur général de METRO France dans son édito dans le trimestriel METRO contact, des efforts sont à fournir. « Nous évoluons dans un environnement économique complexe et incertain qui engendre une compétition permanente à tous les niveaux ». « Nous devons aussi veiller à nos dépenses et les adapter à un chiffre d’affaire qui peine à progresser ». Des mesures striques vont être prises. « Soyons vigilant à l’ensemble de nos frais ».

Nous prenons en compte très sérieusement ce contexte économique difficile.

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